6/7/09

RÉSUME L'ÉTRANGER

Meursault reçoit un télégramme au travail, sa mère est morte. Il demande deux jours libres à son chef pour aller à l’asile de sa mère et aller à l'enterrement. Son chef accepte à contrecœur.
Meursault prend l'autobus pour aller à Marengo, le village où se trouve l’asile. Il fait très chaud, et pendant tout le trajet de l'autobus il dort.
Quand il arrive à l’asile, il parle avec le directeur qui lui présente ses condoléances, il l’accompagne à la salle où se trouve le corps de sa mère ; quand il entre dans la petite salle, il y a une infirmière et un concierge arrive avec un tournevis, parce que le corps est dans le cercueil, et il ne peut pas le voir. Quand le concierge fait semblant d'enlever les vis Meursault lui demande de ne pas le faire.
Le concierge et lui ont parlé, ils ont bu du café et ils ont fumé. À la tombée de la nuit les autres résidents de la maison sont venus veiller le corps.
Le matin, ils sont allés à l'enterrement seulement le directeur, une infirmière, Thomas Pérez (un ami de la mère) et Meursault. Après l'enterrement Meursault retourne chez lui. Au lendemain il reste avec Marie, une fille qui travaillait avant avec lui. Ils sont ensuite allés voir un film comique et ils ont fini la soirée chez lui. Quand Marie est partie, Meursault est resté chez lui toute la journée en fumant et en surveillant par la fenêtre les gens qui passaient par la rue.
Le lendemain, il est allé à son bureau travailler, son chef lui a exprimé ses condoléances. Quand il a fini sa journée, il est retourné chez lui et en entrant dans l’immeuble il a vu son voisin, Salamano, grondant son chien. Il a monté les escaliers et il a vu un autre voisin, Raymond, qui l'a invité à dîner. Après le dîner, ils ont parlé, Raymond lui a demandé d'écrire une lettre pour une femme arabe qui l'avait trompée avec un autre, Meursault l'a écrite et il la lui a lue, Raymond l’a remercié
Un autre jour Meursault a un rendez-vous avec Marie pour aller à la plage, puis ils sont allés chez lui.
Ils ont commencé à entendre des cris dans la maison de Raymond, c'était la femme arabe, Raymond la battait pour l'avoir trompé. Un certain voisin a appelé la police, qui est allée chez Raymond pour voir ce qui s’y passait et a emmené la femme.
Raymond lui a dit que le frère de la femme le suivait parce qu’il l’avait battu.
Raymond invite Meursault et Marie chez un ami, Masson. Comme cet ami habitait près de la mer, ils se sont baignés, puis ils ont mangé et quand ils ont terminé, les trois hommes sont allés faire une promenade sur la plage, tandis que la femme de Masson et Marie sont restée dans la maison.
En chemin, ils ont rencontré deux arabes, un d’eux était le frère de la femme que Raymond avait battu et quand ils étaient très près d’eux, Raymond a frappé le frère, et Masson l'autre. Alors le frère a pris un couteau et l’enfoncé dans le bras de Raymond.
Masson a conduit Raymond chez le médecin et Meursault est allé à la maison raconter ce qui s’était passé. De retour, ils ont continué leur promenade et Raymond avait le bras bandé. Ils sont arrivés à une source, Raymond portait un pistolet, près de la source se trouvaient les deux arabes couchées. Meursault a demandé le pistolet à Raymond et celui-ci le lui a donné. Ils sont retournés à la maison.
Meursault est retourné une autre fois vers la source, et là continuaient encore les deux arabes, quand Meursault s’approcherai, un arabe est sorti un canif, et Meursault le a tire. Après un instant il est retourné et lui a tiré 4 fois de plus.
Ils ont arrêté Meursault et en prison il parle avec le juge de la croyance en Dieu, parce qu’il ne croyait pas.
Le temps a passé et Meursault était encore emprisonné, il parlait seulement avec l'avocat qu’on lui avait assigné et avec le juge. Une fois Marie est allée le visiter
Le jour du jugement il y avait beaucoup de journalistes, on a accusé Meursault de ne pas avoir de sentiments, parce qu'il n'a pas voulu voir sa mère morte et de ne pas pleurer à l'enterrement, et que lendemain de sa mort, il est allé en outre voir un film comique. Ils se sont pratiquement basés sur d'autres faits pour le juger, ils l’ont déclaré coupable et l’ont condamné à mort. Il l'a accepté et a compris que la mort était quelque chose qui arrivait à tous.

31/12/07

POUR TOI, MON AMOUR

Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j'ai acheté des oiseaux
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j'ai acheté des fleurs
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j'ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Pour toi
Mon amour
Et je suis allé au marché aux esclaves
Et je t'ai cherchée
Mais je ne t'ai pas trouvée
Mon amour
Jacques Prevert

30/12/07

QUEL EST TON DEGRÉ DE SEDUCTION?

Une séduction originale !
Tu as un réel pouvoir de séduction même si celui-ci n'est pas vraiment... classique !
Tu t'es créé un look perso, loin des standards et des "figures imposées", qui séduit par ce côté un peu décalé...
L'avantage c'est que tout en ayant un style, tu restes très naturel !

MILORD


Allez, venez, Milord!
Vous asseoir à ma table;
Il fait si froid, dehors,
Ici c'est confortable.
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises,
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord,
Vous n'm'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port,
Qu'une ombre de la rue...
Pourtant j'vous ai frôlé
Quand vous passiez hier,
Vous n'étiez pas peu fier,
Dame! Le ciel vous comblait:
Votre foulard de soie
Flottant sur vos épaules,
Vous aviez le beau rôle,
On aurait dit le roi...
Vous marchiez en vainqueur
Au bras d'une demoiselle
Mon Dieu!... Qu'elle était belle...
J'en ai froid dans le coeur...

Allez, venez, Milord!
Vous asseoir à ma table;
Il fait si froid, dehors,
Ici c'est confortable.
Laissez-vous faire, Milord,
Et prenez bien vos aises,
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord,
Vous n'm'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port
Qu'une ombre de la rue...

Dire qu'il suffit parfois
Qu'il y ait un navire
Pour que tout se déchire
Quand le navire s'en va...
Il emmenait avec lui
La douce aux yeux si tendres
Qui n'a pas su comprendre
Qu'elle brisait votre vie
L'amour, ça fait pleurer
Comme quoi l'existence
Ça vous donne toutes les chances
Pour les reprendre après...

Allez, venez, Milord!
Vous avez l'air d'un môme!
Laissez-vous faire, Milord,
Venez dans mon royaume:
Je soigne les remords,
Je chante la romance,
Je chante les milords
Qui n'ont pas eu de chance!
Regardez-moi, Milord,
Vous n'm'avez jamais vue...
...Mais... vous pleurez, Milord?
Ça... j'l'aurais jamais cru!...

Eh ben, voyons, Milord!
Souriez-moi, Milord!
...Mieux qu' ça! Un petit effort...
Voilà, c'est ça!
Allez, riez, Milord!
Allez, chantez, Milord!
La-la-la...


Mais oui, dansez, Milord!
La-la-la... Bravo Milord!
La-la-la... Encore Milord!... La-la-la...

PADAM,PADAM


Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parel toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix

Padam...padam...padam...
Il arrive en courant derrière moi
Padam...padam...padam...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam...padam...padam...

C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par coeur

Il dit: "Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
'y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras..."

Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours

Padam...padam...padam...
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
Padam...padam...padam...
Des "toujours" qu'on achète au rabais
Padam...padam...padam...
Des "veux-tu" en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue

Écoutez le chahut qu'il me fait

Comme si tout mon passé défilait

Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat
Qui bat comme un coeur de bois